Vitamine D, la vitamine du soleil

la vitamine D est synthétisée par l’organisme sous l’action des UV solaires. Aussi appelée vitamine du soleil.

Après la fin de l’été quand notre exposition au soleil va diminuer, pensez à faire le plein de vitamine D durant les 6 prochains mois de l’année !

Une étude récente a montré qu’une supplémentation systématique en vitamine D serait très utile pour éviter les problèmes osseux et toute autre pathologie liée au manque de vitamine D

Aussi appelée “vitamine du soleil”, la vitamine D est synthétisée par l’organisme sous l’action des UV solaires. On en trouve un peu dans l’alimentation, mais en quantité insuffisante. Ainsi pour produire cette vitamine, le corps humain doit être exposé aux rayons du soleil pendant quinze à trente minutes par jour tout au long de l’année.

Toutefois, les sujets âgés ou à la peau pigmentée doivent s’exposer beaucoup plus longtemps que les jeunes ou les Caucasiens à peau claire pour synthétiser la même quantité de vitamine D.
On estime qu’une exposition régulière au soleil permettrait de synthétiser près de 90 % de la vitamine D nécessaire.

Mais les UVB ne sont intenses et efficaces sous nos latitudes que 6 mois par an environ, et lorsqu’ils sont présents, la pollution, la couverture nuageuse, l’utilisation de crèmes solaires, le port d’habits couvrants diminuent ou empêchent leurs effets.

Le fait d’habiter dans une région ensoleillée n’est pas obligatoirement synonyme de statut vitaminique D optimal.

Un apport complémentaire est donc vivement conseillé. Et si les enfants sont supplémentés en vitamine D depuis déjà bien longtemps, il faudrait peut-être en faire de même pour les adultes.

En plus de son rôle bien connu sur les os, elle joue un rôle important dans une multitude de fonctions de l’organisme : régulation de la production d’insuline dans le pancréas, fonctionnement des gènes qui contrôlent la croissance, effet marqué sur les muscles lisses vasculaires (importants dans la régulation de la pression artérielle), prévention du diabète de type 2, des maladies cardiovasculaires et de l’ostéoporose.
Des résultats d’études récents montrent que la vitamine D augmenterait la sensibilité des cellules Bêta du pancréas et préviendrait la résistance à l’insuline.
Cependant, plus de 80 % des adultes français peuvent présenter des risques de déficience en vitamine D4 et contrairement à d’autres vitamines, elle est peu présente dans les aliments.
On la retrouve seulement en petites quantités dans les poissons gras (saumon, maquereau ou encore hareng), les œufs, la viande, le lait… En résumé, il est impossible de faire le plein de vitamine D sans soleil ou sans supplémentation !

La vitamine D semble avoir de nombreux autres effets que l’on qualifie aujourd’hui de “non classiques”. Le déficit en vitamine D a en effet été associé à une augmentation du risque relatif de nombreuses pathologies chroniques, et en particulier de certains cancers (colo-rectal et sein en particulier), de morbi-mortalité cardio-vasculaire6, de plusieurs pathologies à composante auto-immune (sclérose en plaques, diabète de type 1, lupus, polyarthrite rhumatoïde…), de différentes infections, etc. Une autre raison à l’augmentation de la littérature médicale sur la vitamine D est le grand nombre de discussions portant sur la définition d’un statut optimal en vitamine D (et par voie de conséquence sur la définition du déficit en vitamine D).

L’insuffisance et le déficit en vitamine D sont des situations très fréquentes. On peut alors se demander comment un déficit en une vitamine peut être aussi fréquent dans des pays où, comme c’est le cas en France, l’accès à une nourriture variée et équilibrée est la règle. L’explication tient au fait que la vitamine D n’est pas une vraie vitamine – c’est-à-dire un produit “vital” que l’organisme ne peut pas produire. En effet, les sources alimentaires significatives de vitamine D sont très peu nombreuses, et nous pouvons synthétiser de la vitamine D en exposant notre peau à des rayonnements UVB apportés par le soleil.

Pour avoir un ordre de grandeur, 100 g de saumon apportent environ 400 UI de vitamine D alors que l’exposition en maillot de bain à un soleil d’été pendant 30 minutes permet de synthétiser 10 000 à 20 000 UI de vitamine D. Pour atteindre les concentrations sanguines souhaitables, les apports conseillés sont considérés par tous les experts comme insuffisants et il faut donc en augmenter les apports. La vitamine D étant potentiellement toxique (à hautes doses), l’administration de doses pharmacologiques de vitamine D est (et doit rester) une prescription médicale.

La consommation de produits alimentaires supplémentés en vitamine D est toutefois à conseiller car elle permet d’améliorer significativement le statut vitaminique D moyen de la population sans atteindre les doses de toxicité

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