MALIKA MSEFER

– Bonjour, avant tout, pouvez-vous vous présenter, nous raconter votre parcours et vos activités

Je vous remercie pour votre intérêt, votre sollicitation et de me donner l’occasion de pouvoir partager mon parcours de femme et mon expérience professionnelle avec votre communauté digitale, vos lectrices et lecteurs.

Je voudrais débuter cette interview par cette citation de Simone Veil (1927- 2017) qui a fait preuve d’un leadership exemplaire : “Ma revendication en tant que femme c’est que ma différence soit prise en compte, que je ne sois pas contrainte de m’adapter au modèle masculin.”

Après l’obtention d’un Baccalauréat Sciences Economiques et Social du Lycée Paul Valéry de Meknès, j’ai rejoint la prestigieuse Université Al Akhawayn d’Ifrane pour poursuivre une formation en Communication.

Je suis en effet diplômée en Communication de l’Université Al Akhawayn d’Ifrane au sein de laquelle j’ai en effet complété un Bachelor of Arts in Communication Studies avec Mention Bien (Cum Laude) spécialité Ressources Humaines que j’ai finalisé et obtenu en décembre 2011.

Un pur produit donc du système francophone et du système anglo-saxon et américain.

Depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours été intéressée par la justice, la communication, les médias, les relations presse, le journalisme, ma publicité, la rédaction et l’écriture.

J’ai d’ailleurs consacré mon projet de fin d’études à l’étude de l’efficacité des stratégies de relations publiques dans trois établissements académiques de renom qui sont Mundiapolis, l’Université Internationale de Rabat et Al Akhawayn University d’Ifrane. Une étude basée sur la Théorie Générale des Systèmes ou System Theory, initiée par Ludwig von Bertanlaffy, et coachée par Dr. Bettina Fackelmann. Une théorie qui permet justement de comprendre le fonctionnement de l’humain et des relations humaines, essentielles dans le secteur de la communication.

Durant mon parcours universitaire, j’ai eu l’occasion d’être la rédactrice en chef du journal francophone de l’Université Al Akhawayn où j’ai géré une équipe de 15 étudiants.

J’ai toujours aimé mettre en valeur le monde qui m’entoure tout en ayant un goût prononcé pour la vérité et pour les faits. J’ai toujours lutté contre les rumeurs, les intox, la désinformation et la manipulation et donc je suis une fervente admiratrice du Snack Content !

Je suis naturellement en alerte et en veille continue puisque le secteur dans lequel j’opère change à tout moment et de nombreuses tendances apparaissent toutes les semaines.

Ma créativité, ma capacité rédactionnelle, ma détermination, ma persévérance, mon dynamisme, ma capacité d’adaptation et à être résiliente me permettent de poursuivre ce rêve au quotidien : travailler dans les médias, participer au développement socio-économique de mon pays et à son rayonnement économique, social et culturel à l’échelle nationale et internationale.

– Et votre vie professionnelle

Tout au long de ma carrière professionnelle, j’ai exploré les différents aspects des opérations de communication 360° que ce soit en agence ou chez l’annonceur : presse, médias, radio, digital (un article dans lequel j’ai contribué : https://www.ecrirepourleweb.com/digital-au-maroc/), l’événementiel, les relations publiques et les relations presse.

Durant plus d’une année, j’ai travaillé au sein du Département de Développement et de Communication de l’Université Al Akhawayn en tant qu’Assistante Presse et Médias. J’étais en charge des relations médias notamment à travers la rédaction de communiqués de presse le plus souvent en français, invitation de la presse aux événements organisés par l’Université, relances téléphoniques, réalisation de revues de presse et évaluation des retombées presse.

Mon expérience de 8 mois en 2013 au sein du Festival de Fès des Musiques Sacrées du Monde sous le thème « Fès l’Andalouse », en tant qu’Attachée de Direction m’a permis de côtoyer des personnalités de renom développant ainsi mon réseau de connaissances de personnalités. L’adrénaline procurée par l’événementiel est unique et exceptionnelle. J’ai donc participé à l’organisation d’un événement phare de la scène culturelle marocaine et internationale puisqu’il a vu la participation d’artistes internationaux et de près de 80 personnalités dont Patti Smith, Paco De Lucia, Faouzi Skali, Egdar Morin, La Comtesse Setsuko Klossowska de Rola, Leila Anvar, Ali Benmakhlouf, Frédéric Calmès, Bariza Khiari, Maati Kabbal, Roland Cayrol et bien d’autres …

Durant une période de 15 mois, j’ai eu l’opportunité d’être Attachée de presse au sein d’une Agence Conseil en Communication et Relations Publiques à Casablanca où j’ai géré des comptes clients opérant dans les secteurs de la restauration rapide, du transport aérien, du transport maritime et de l’électroménager.

J’ai décidé en octobre 2015 d’explorer le volet du digital en intégrant une régie publicitaire à Casablanca en tant que Responsable de la stratégie Éditoriale pour des clients opérants dans la mode et l’habillement, l’automobile et service de livraison à domicile.

Les missions consistaient en la prise de brief, gestion de la relation client, gestion de fournisseurs de plateformes, animation pages FB et IG, modération des commentaires, animation de la communauté, stratégie de contenu, création du contenu pour les publications, programmation du contenu, diffusion du contenu, monitoring (mesure et analyse) de fin de campagne et recommandations (KPI’s : portée, nombre de clics, nombre de vues, taux d’engagement…), Google Display Network, SEM, SEO, Emailing, SMS.

J’ai développé des qualités essentielles dans les domaines du brand content, du Growth Hacking, de la création de site web & app, social media, content marketing multilingues, CMS e-commerce, stratégies de référencement, toujours aux côtés de partenaires, amis de longue date dont l’excellent Kaiss Bouali.

Une manière pour moi de découvrir tous les volets, finalement interdépendants, de ce secteur qui ne cesse de se réinventer et de trouver ma mission de vie, mon ikigai. Je permets ainsi aux marques de toucher leurs cibles et d’être appréciées selon une stratégie multicanale efficace.

J’ai également collaboré avec des figures incontournables du monde de l’éducation, de la culture, du cinéma, de la culture, des médias, de la publicité, des finances, de la diplomatie, de l’influence telles que Cherif Belfekih, Ahmed Legrouri, Tajjeeddine Rachidi, Amina Lahbabi Peters, Buzz Aldrin, Said Taghmaoui, Khadija Idrissi Janati, Nabila Freidji,  Selma Bensaid, Nabil Taoufiq, Hicham Houdaifa, Khouloud Kebali, Nadia Bencheikh, Ahmed Benchemsi, Karim Boukhari, Fahd Iraqi, Maria Daif, Sonia Terrab, Karim Dronet, Driss Ouhab, Leila Sebbane, Naïma Lahbil Tagemouati, Nadya Mouhcine, Sami Saber, Memet Tazi, Charafi Rajaa, Dounia Sekkat, Jihane Bram, Mohamed Belfass, Aïcha Zaïmi-Sakhri,  Moulay Najim Ahmadi, Moulay Ahmed Alami, Sina Bouchareb, Mélinda Mrini, Soufiane El Khalidy, Nawal Houti, Lydie Janssens, Nadia Larguet, Nadia Benzakour, Khaddouj Belkhayat, Abla Zemmama, Afaf et Marwa, Insaf Bennis, Abla Ababou, Nelson Monfort, Mehdi Boukhari, Ilham Benzakour, Hind Chaouat, Narjiss Mossadak, Dounia Mseffer, Abdelhak Najib, Julien Tardif, Réda Dalil, Othman Ghailane, Johana Rusu, Youssef Ksiyer, Maria Naciri, Monique El Grichi, Reda Essakalli, Denis Germain, Youssef Ziraoui, Younes Lazrak, Lamia Amsguine et bien d’autres etc…

J’ai à côté de tout cela une fibre entrepreneuriale que j’ai voulu développer en lançant mon statut auto-entrepreneur dans le community management et les relations presse. Une aventure qui aura duré 2 ans et 7 mois.

Depuis le confinement, je suis Responsable Développement un média dédié aux consommateurs, à ses droits et à sa protection, Consonews Maroc. Un des  objectifs est de développer et d’étendre le réseau de ce média au niveau national comme au niveau international. Le tout en nouant de manière continuelle des partenariats à fort impact tout en contribuant à la notoriété et à la  visibilité du média via notamment le social listening, la génération de  leads, de leur conversion. Le média va lancer l’événement, les Moroccan Consumer Days, qui annonce des changements significatifs pour la 3ème édition, la première après le Covid-19.

Le Moroccan Consumer Day est le premier évènement annuel dédié au consommateur marocain, reprend cette année, après un arrêt obligatoire de deux ans causé par la crise du Covid-19.

Cette vacance forcée a été l’occasion de repenser le positionnement de l’évènement pour lui permettre de mieux refléter les préoccupations des consommateurs et l’évolution de leurs habitudes de consommations ainsi que d’accompagner la dynamique nationale engagée dans le sens de la promotion du Made In Morocco.

Dans cette perspective, le Moroccan Consumer Day devient un Moroccan Consumer Days (avec un S à la fin de days) pour s’étaler sur plusieurs jours, le long de l’année. Il sera ainsi structuré autour de trois temps forts et déclinés en trois évènements distincts.

Baptisé Fête du Consommateur, le premier temps fort démarre en mars, en marge de la journée mondiale des droits des consommateurs. Il sera tenu cette année sous le thème :

« Mise en œuvre du nouveau modèle de développement : Où en est le gouvernement dans la protection du pouvoir d’achat des consommateurs? »

Le deuxième temps fort est dédié à la promotion du Made in Morocco et des marques marocaines. Baptisé Made in Morocco Day, il sera tenu en mai prochain sous le thème :

« Morocco Now : quelle place pour les marques nationales, quel rôle pour le consommateur marocain ? »

Et pour finir les Moroccan Consumer Days en beauté, le troisième temps fort sera consacré à l’étude des dernières tendances en matière de consommation, de marketing et de communications, sous le label Consumer Trends Annual Meeting. Cet évènement a l’ambition de devenir le RDV annuel incontournable et la grand-messe des marketeurs et communicants du Maroc et d’ailleurs.

– Et pourquoi ce secteur d’activité

Je suis passionnée par la presse et les médias, donc c’est une histoire de passion.

J’ai un avis bien particulier sur le développement des marques sur les réseaux sociaux. En effet, pour développer une marque, de luxe surtout, sur les plateformes sociales, il n’y a pas de recette miracle puisqu’il il s’agit de mettre en place une stratégie à 360° afin de permettre à la marque d’être appréciée par sa cible, par des internautes de plus en plus exposés à un flux important d’information.

Une stratégie à 360° combinant presse classique et digitale, digital, achat d’espace, display, radio, spots radios, affichage urbain fixe, déroulant, high tech, NTIC, écrans interactifs, écrans LED digitaux.

Il s’agit également et il est fortement recommandé de nouer des partenariats avec les influenceurs et leaders d’opinion du domaine de la marque B2C ou B2B en mettant en place une stratégie digitale avec des objectifs SMART, un lancement de hashtags et un focus sur la visibilité que peut apporter Instagram via les reels, stories, Facebook, Twitter, Tiktok, Pinterest, Signal, Telegram, LinkedIn, Shopify, Podcasts…d’où l’émergence des relations presse et publiques 2.0.

Que ce soit une marque qui vend des produits tangibles, des services ou de l’information comme c’est le cas pour les médias, il est primordial de trouver une ligne directrice ou ligne éditoriale qui va être le fil conducteur pour une communication précise, vérifiée, directe et concise, en clair qui va droit au but.

Ajoutons à cela que le développement d’une marque sur les réseaux sociaux passe bien évidemment par les ads, les partenariats avec les leaders d’opinion et par un effort quotidien constant de différenciation, d’originalité et de contenu. Deux maîtres mots sont fondamentaux dans le développement des marques sur les réseaux sociaux : humanité et authenticité.

La plus belle partie dans le développement d’une marque c’est lorsque la personne se retrouve dans la philosophie et les valeurs de la marque. Une symbiose et une alchimie parfaite s’établissent. La personne évoluera naturellement avec la marque et lui donnera plus de légitimité et de sens.

Lorsque les objectifs préalablement établis sont atteints, le résultat pour le développement de la marque est immense et très impactant sur le quotidien.

Le respect de l’ADN de la marque est déterminant dans son succès et dans son développement. L’ultime finalité pour le développement d’une marque est sa capacité à devenir une LOVE BRAND, une valeur sûre qui générera confiance, sécurité, confort, longévité, renouveau, véracité et émotion.

Développer une marque c’est également bien connaitre les besoins de sa cible pour régler un problème dans leur quotidien, apporter une solution pérenne qui changera leur quotidien, leur vie et leur existence pour toujours et à jamais.

Développer une marque c’est aussi créer un réflexe, un automatisme, une habitude dans les habitudes de consommation afin d’impacter positivement la vie des gens.

La tâche est devenue encore plus compliquée pour les consommateurs hyper connectés avec l’apparition et l’émergence des NFT. Le futur des médias, de la communication et des marques se déclinera sans doute dans la réalité virtuelle et dans le métavers. Quant au NFT, ces nouveaux jetons cryptographiques attirent de plus en plus les marques qui découvrent de nouvelles possibilités dans le domaine du marketing.

Selon différentes études, au début 2021, le marché du NFT représentait 2,7 milliards de dollars et atteint 10,7 milliards au troisième trimestre 2021. Une croissance exponentielle qui a convaincu les marques d’investir dans cette technologie et ainsi intégrer les NFTs (« Non Fungible Token ») dans leurs stratégies de communication et campagnes marketing.

Ce n’est pas pour rien que les NFTs ont la côte. Un NFT est un jeton virtuel basé sur la blockchain, est un actif numérique unique. Un jeton qui est notamment utilisée dans les domaines tels que le gaming ou encore l’art numérique (image, vidéo, animation).

Ces jetons virtuels permettent de vendre ou d’acheter des oeuvres numériques, grâce à des titres de propriété infalsifiables et uniques, certifiant son authenticité.

Certes les tokens non fongible ne sont pas nouveaux ; ceux-ci bénéficiaient d’une certaine visibilité en 2018 qui avaient amené bon nombre de personnes et de sociétés à s’intéresser de près à leur potentiel technologique et commercial.

– Quels sont vos projets à venir ?

Je souhaite continuer à me former, à apprendre, à évoluer et à développer le média pour lequel je travaille. Je fixe des objectifs par jour, je trouve ça déjà très bien. Dans 5, 10 ans …on verra bien, j’ai appris à m’adapter à toutes les situations…

– Quels sont les moments ou événements qui ont changé votre vie

La naissance de ma fille, en 2008. Avoir un enfant est le plus beau cadeau de la vie. La maternité m’a effet ouvert les yeux sur l’importance de la famille.

Je vous invite à lire mon avis là-dessus à travers la lecture de cet article datant de 2016 : https://consonews.ma/13.html

– Quel est votre conseil pour les femmes qui veulent réussir ?

Je n’aime pas trop le mot « conseil »…je vais plutôt partager mon humble expérience :

– Votre avis sur la situation de la femme au Maroc

Tout reste à faire, rien n’est gagné ! Le combat continue ! Oui je suis féministe !

Plus sérieusement, les disparités entre hommes et femmes dans le marché du travail sont toujours là !

Selon plusieurs médias, en 2019, la proportion des entreprises dirigées par des femmes a atteint 12,8%. La femme dirigeante est plus présente dans le secteur des services (17,3%), suivi du commerce (13,8%), de l’industrie (12,6%) et de la construction (2,6%).

L’Observatoire Marocain de la très petite, petite et moyenne entreprise (OMTPME) vient de dévoiler, en marge de la Journée internationale des droits de la femme (8 mars), une étude qui montre que les femmes ne représentent que 16,2% des dirigeants d’entreprises au Maroc.

« 16,2% des dirigeants des entreprises (Personnes Physiques actives, Personnes Morales actives et auto-entrepreneurs) au Maroc sont des femmes », fait remarquer l’OMTPME dans cette étude qui porte sur les femmes entrepreneuses et dirigeantes d’entreprises au Maroc.

Dans le détail, 14,6% des entreprises personnes morales actives sont dirigées par des femmes, 16,3% des entreprises personnes physiques actives appartiennent à des femmes et 25,5% des auto-entrepreneurs actifs sont des femmes. L’OMTPME précise que l’étude a été réalisée sur les bases de données exhaustives, ce qui en fait une première au Maroc.

La même source explique que la base de données utilisée regroupe 567.041 entreprises personnes morales et personnes physiques actives, en plus de 49.160 auto-entrepreneurs actifs. « Afin de dépasser l’obstacle de non-disponibilité des données sur le genre dans les bases de données des administrations et organismes publics marocains, l’Observatoire s’est basé sur les prénoms des dirigeants et entrepreneurs renseignés dans les bases de données reçues des partenaires (Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale et Direction Générale des Impôts) ».

L’observatoire indique que aussi que selon la Banque Mondiale, la part des femmes dirigeantes et entrepreneuses au Maroc est de 16,1% en 2019, un taux inférieur à la moyenne mondiale (43,2% en 2019) et à la moyenne de l’Afrique subsaharienne (56%), ajoutant cependant que ces chiffres sont basés sur des enquêtes conduites sur un échantillon limité et intègrent probablement le secteur informel, alors que l’étude de l’Observatoire a été conduite sur une base de données quasi-exhaustive.

Je peux tout de même déjà féliciter la présence de femmes dans le gouvernement et en tant qu’ambassadrices du Maroc à l’étranger.

J’en profite pour féliciter :

• Les plateformes Visage du Maroc et Hola Magazine pour le mouvement « Sur Son 31 ». Un mouvement de mise en valeur des femmes du monde des médias. Un projet piloté par Ilham Benzakour et Hind Chaouat.

• Aïcha Zaïmi-Sakhri pour le lancement de l’émission féministe « Horrates » dans le cadre de la chaine M24 de l’agence MAP

• Nabila Freidji pour sa prise de fonction en sa qualité d’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de Sa Majesté le Roi auprès du Royaume de Norvège.

• Toutes les femmes mères, sœurs, amies …qui luttent au quotidien pour un avenir meilleur….

Je remarque aussi que pour qu’une femme fasse ses preuves, elle doit justement se « masculiniser » et éviter de montrer sa sensibilité, sa fragilité, sa naïveté et connaitre et appliquer les rouages du métier pour être prise en considération et avoir une légitimité dans son secteur d’activité.

Votre avis sur le site ?

Un site user friendly, interactif, riche et dynamique ! J’aime beaucoup l’idée !

– Dernier mot ?

Aimez-vous, ayez confiance en vous et avancez ! Prenez soin de vous, restez en bonne santé.

Je recommande de promouvoir l’attitude Green et de respecter l’environnement pour contribuer au développement durable !

N’oubliez pas que tout est possible, comme l’a dit Michelle Obama “Il n’y a aucune limite à ce que nous pouvons accomplir en tant que femmes.”

Entretien réalisé par Aziz HARCHA
Mars 2022

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