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Bonjour Meryem, pourrez vous vous présenter SVP ?
- MERYEM OUBAIDA: Je m’appelle Meryem Oubaida, j’ai 27 ans et je suis née à Casablanca.
Racontez nous un peu votre parcours ?
Après avoir eu mon baccalauréat » science expérimentale » en 1993, j’ai poursuivi des études en gestion commerciale, ensuite en commerce international et enfin j’ai eu un diplôme en commerce international.
Et votre vie professionnelle ?
D’abord j’ai effectué quelques stages de formation chez différentes sociétés et dans différents domaines ; Ensuite pour intégrer réellement le monde professionnel cela été un peu difficile. Il fallait passer par différentes postes et différents organismes pour essayer de se retrouver réellement. Le domaine de la communication commerciale m’intéresse. Je suis passée entre autre par le poste de Team Leader of Quality improvement ou j’ai appris énormément. Le domaine de la communication est très vaste. Les calls center d’aujourd’hui implanté au Maroc peuvent être d’un bon entraînement ; Aussi bien sur le plan communication que sur le plan informatique pour maîtriser un peu tout ce qui est comme nouveaux logiciels. Pour le moment je suis attachée commerciale dans une société qui importe du matériel d’automatisation.
Qu’en est – il de la carrière de mannequin ?
Cette carrière a été beaucoup enrichissante surtout en matière de relation humaine. Grâce au voyage qu’elle offrait, j’ai pu connaître un peu sur d’autre culture et tradition. Ma carrière de mannequin était un hasard, je voulais renforcer ce dernier, mais cela n’a aboutit que peu. Ceci dit, j’ai pu tout de même pu rencontré et travaillé avec quelques personnalités talentueuses, connus dans le métier, Aussi bien qu’acteurs, mannequin, styliste et créateurs.
On constate une absence d’agences de mannequin et un manque de réglementation de ce secteur, quelle est la cause ?
Je n’ai pas une grande idée sur l’existence d’agence de mannequin ici au Maroc. J’ai du entendre quelques échos. Dans le temps ou je faisais des défilés ici, l’événement se sachait surtout de bouche à oreille. Après avoir accumulé quelques défilés, les couturières marocaines pouvaient me contacter directement. Par ailleurs, des agences de mannequin peuvent être intéressantes ici au Maroc. Le potentiel climatique et humain existe et pourquoi ne pas l’exploiter !
Que pensez-vous de la femme marocaine au Maroc
La femme marocaine est très courageuse et fière. Elle dépense beaucoup d’énergie à protéger son patrimoine, qui est ses enfants, son mari et son pays. On ne peut pas nier que depuis le temps, la femme marocaine évolue et évoluera toujours. La situation de la femme au Maroc aujourd’hui manque un peu d’expansion, l’opportunité d’imposer réellement ses idées et désirs échappe. Par ailleurs nous pourrions trouver des exemples à la hauteur de femmes battantes marocaines. Le respect de la femme au Maroc est l’un des atouts majeurs que l’on doit lui octroyer. Ainsi, elle ne pourra pas se sentir encore plus faible. Ensuite vient l’égalité des sexes qui ne peut être qu’une union vers un avenir meilleur. Nous ne pourrions pas dire que la femme est meilleure que l’homme dans un domaine professionnel ni le contraire. La femme est complémentaire à l’homme et vis versa. Donc pour que la situation de la femme marocaine change, il faut que nous commencions à nous donner déjà du respect vis à vis de chacun de nous, surtout pour la femme. Ce comportement ouvrira l’entente et la confiance.
Votre avis sur le site lamarocaine.com ?
Le site lamarocaine.com est intéressant par sa variété de sujets. Il a un joli interface, attrayant et facile à surfer. Je souhaite une bonne continuation à son fondateur.
Un dernier mot ?
Merci à vous Aziz et merci à toutes les personnes qui m’ont donné l’opportunité de présenter leur modèles.
Votre signe astrologique : Sagittaire
Vos qualités : gentille et généreuse.
Vos défauts : la naïveté,
Votre couleur préférée : toutes les couleurs et surtout le noir.
Votre plat préféré : Sans restriction pour tous les plats.
Votre devise : Aimer la chose pour la réussir.
Interview réalisé par Aziz HARCHA
NOVEMBRE 2001