Selma Bennani a le mérité d’avoir contribué à la promotion du sport de l’aérobic au Maroc. C’est en 1996 que cette jeune femme a créé la Fédération royale marocaine des sports aérobic et fitness.
Avant 1996, il y avait uniquement quelques salles d’aérobic éparpillées à Casablanca et à Rabat. Aujourd’hui, le nombre de clubs spécialisés dans le domaine est important et va crescendo. Le sport de l’aérobic et fitness se pratique désormais d’une manière très professionnelle car nous disposons de véritables professionnels en la matière», se félicite Selma Bennani. La présidente de la Fédération a tenu à indiquer que « durant toutes ces années, elle a axé ses activités sur la formation des athlètes, des professeurs dans toutes les disciplines, des juges et des arbitres ».
Passionnée d’aérobic, Selma Bennani est une professionnelle chevronnée dans le domaine. Parallèlement à ses études en sciences politiques et relations internationales, effectuées à Paris en France, elle a fait des études en aérobic aux Etats-Unis et a aiguisé son talent au pays de Molière.
Aujourd’hui, elle est la première femme marocaine juge internationale. Depuis son retour au bercail, en 1996, elle s’est lancée dans l’aventure et s’est investie à fond pour promouvoir dans son pays ce sport. «Participant à des compétitions internationales, le Maroc a remporté une dizaine de médailles durant les cinq dernières années. À titre d’exemple, en octobre 2005, nous avons participé au championnat du monde du Hip Hop. La médaille d’or a été attribuée aux athlètes marocains », ajoute-t-elle satisfaite.
Joviale et dynamique, la jeune femme a à son actif des réalisations, qui ne sont pas des moindres, dans le champ social. En effet, depuis quelques années, Selma Bennani s’investit activement dans l’insertion sociale des jeunes de la rue de la capitale. La Fédération leur offre une formation au bout de laquelle ils sont embauchés dans un club spécialisé.
Ambitieuse, elle s’attelle à réaliser un projet qui lui tient à cœur. Sa nouvelle bataille est la mise en place de séjours touristiques d’aérobic et de fitness. Le sport, estime-t-elle, peut être une locomotive pour le développement touristique. Ces programmes de séjours touristiques d’aérobic, tient-elle à souligner, auront sans conteste des retombées positives sur le tourisme national.