Latifa LABSIR

Latifa LABSIR, native de Casablanca, est écrivaine et chercheuse en lettres et sciences humaines. Elle enseigne à la faculté des lettres et sciences humaines de Ben Msik, université Hassan II, Casablanca. Titulaire en 2006 d’un doctorat d’Etat sur l’autobiographie féminine.
Elle a publié quatre recueils de nouvelles en langue arabe : « Etreintes » en 2012 ; « Craintes indéfinies… » en 2010 ; «Tresses » et « un désir, c’est Tout ! » parus respectivement en 2006 et 2003, en plus d’un recueil commun avec le nouvelliste espagnol Navaro, traduit en espagnol et paru en 2009 aux éditions Alvar en Espagne.
Elle a co-animé l’émission « salon culturel » à la chaîne de télévision allemande Dutch Weil, en collaboration avec la chaîne marocaine « Al Maghribya » en 2010 et 2011.
Elle a publié plusieurs articles dans des revues marocaines et du Moyen-orient, éditées en arabe. De nos jours, elle publie mensuellement, depuis Février 2008, des chroniques mensuelles et des articles de critiques et de pensées littéraires au sein de la revue féminine marocaine « Femmes du Maroc » édition arabe.
Elle a parrainé pendant des années et continue de le faire, des ateliers littéraires d’écriture, à la faculté des lettres et des sciences humaines de Casablanca ou dans divers établissements et associations au Maroc.
Rose Bleue
La nouvelle est un genre littéraire en vogue au Maroc. Latifa Labsir en est l’une des plus brillantes praticiennes. Dans son oeuvre, la femme est constamment présente, et ce dans tous les domaines qu’a imposés la modernisation de la société. Et elle doit trouver ses marques et imposer sa personnalité pour pouvoir s’y accomplir. Le style de Latifa Labsir, c’est l’art d’oser dire des vérités profondes sur notre société, une société schizophrène, malade et hypocrite, basée sur les apparences, dans laquelle on fait mine de considérer que les sujets importants concernant la femme marocaine n’ont pas lieu d’être. Latifa Labsir parvient par petites touches, de son délicat pinceau, à communiquer à ses lecteurs une grande densité de vie. C’est une manière nouvelle de parler de la femme d’aujourd’hui. C’est comme un tableau impressionniste qui se dessine. En cela réside l’essence de l’art de Latifa Labsir : audace et subtilité.
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