Benedict
– Bonjour, avant tout, pouvez-vous vous présenter SVP ?
Je m’appelle Benedict . C’est difficile de se présenter en deux lignes. J’aime écrire des chansons et je suis heureuse quand elles touchent quelqu’un. Je crois que mes chansons me racontent mieux que je ne saurais le faire.
– Racontez nous un peu votre parcours et votre vie professionnelle.
Je suis née à Casablanca et j’y retourne tous les ans voir mes parents. Je suis venue en France faire des études d’ingénieur mais mon diplôme en poche, je me suis orientée sur les métiers artistiques. Après avoir travaillé en tant que comédienne dans des troupes de théâtre, ma passion pour la musique m’a poussée à écrire des chansons. J’ai écumé les petites salles parisiennes puis j’ai autoproduit avec l’aide de mon co-compositeur mon premier album.
Cet album est en distribution à présent sur internet sur le site http://www.believe.fr/benedict
– Comment est née cette passion pour la musique ?
A Casablanca, quand j’étais au Lycée Lyautey, puis en école d’ingénieur, tous mes amis étaient musiciens. Comme je ne savais pas jouer d’un instrument, je me suis mise au chant… Après, on ne peux plus s’en passer de la musique. C’est pire que la cigarette.
– Quels sont vos projets d’avenir ?
J’aimerais produire un deuxième album car j’ai plein de nouvelles chansons. Et je vais continuer à faire des concerts car j’adore la scène. Mais pour cela, il va falloir que je travaille beaucoup. J’ai un travail en dehors de la musique, je suis monteuse de programmes télévisés, car il faut bien financer tout cela. Comme le marché du disque est en crise, il est très dur à l’heure actuelle de trouver un producteur.
– Quel est votre conseil pour les femmes qui veulent réussir ?
Il faut suivre son cœur et ses envies. « Réussir », ça ne veut rien dire. L’important, c’est d’être heureux et de rendre autour de soi les gens heureux.
– Ayant une empreinte au Maroc, que pensez-vous de la situation de la femme au Maroc ?
La femme marocaine est pleine d’initiative et de créativité. Mais trop de contraintes familiales et sociales l’empêchent de s’épanouir librement. Dans les milieux défavorisés, c’est encore trop souvent le cas. Mes sœurs marocaines feront le Maroc de demain.
– Votre avis sur le site ?
Très chouette site ! D’une manière générale, j’aime beaucoup la presse féminine au Maroc… Je m’y replonge tous les ans quand je suis en vacances.
– Dernier mot
Le ciel au Maroc est plus bleu que partout ailleurs dans le monde… et vivement cet été que je puisse manger une bonne Pastilla !
Entretien réalisé Par : Aziz HARCHA