Jihane Bougrine est née à Rabat et exilée en banlieue parisienne dès l’âge de 2 ans, elle est est passionnée de musique depuis toujours. Sa mère lui racontait que , déjà, dans son ventre, cette dernière regardait les chanteuses à la télévision et rêvait que sa fille fasse la même chose…Souhait exaucé puisqu’elle ouvre les yeux sur les albums de Bob Marley, Micheal Jackson et Bonney M de son grand frère. A l’âge de 4 ans, Jihane montait déjà des mini-spectacles avec son petit frère, reprenait les tubes de Disney ou chantait les publicités qu’elle écoutait à la télévision. En primaire, elle attendait les pauses pour donner des petits concerts dans la cour de récréation à ses camarades. Elle est passionnée par la musique de Kurt Cobain et d’IAM, est influencée par les beaux textes de Charles Aznavour, Jacques Brel et Brassens que son père lui fait découvrir.
Le clip de «Serek F’Bir» (Ton secret est bien gardé) de Jihane Bougrine, réalisé par Julien Fouré, vient de recevoir deux nouvelles distinctions. Il a remporté récemment le Prix du Meilleur clip vidéo à Paris Film Festival et au Black Panther International Short Film Festival. «Serek F’Bir», le premier clip de Julien Fouré a reçu en août dernier le Prix du Best Music Video au festival international mensuel du film «New York Movie awards». Écrite et composée par Jihane Bougrine, cette chanson porte sur le poids des secrets dans nos sociétés. À travers ce tube, l’artiste a voulu raconter l’histoire des hommes de sa famille. Et c’est l’acteur Assaad Bouab qui a porté cette histoire dans le vidéo clip tourné à Essaouira, ville de la grand-mère de la chanteuse. «Serek F’Bir» est le parcours d’un homme perdu, que la mer ramène et qui trimballe une mallette avec lui comme s’il trimballait la misère du monde. Dans la vidéo, on suit un Assaad Bouab, paumé, en costume, pieds nus qui est à la recherche d’un passé ou d’un futur, obsédé par une ombre qui semble le poursuivre.