Kaoutar Harchi, née en 1987 à Strasbourg, est une écrivaine et sociologue de la littérature française. Sociologue de formation, elle soutient en 2014 sa thèse à l’université Sorbonne-Nouvelle. Sa thèse porte sur La formation de la croyance en la valeur littéraire en situation coloniale et postcoloniale. Dans cet essai, elle étudie les trajectoires individuelles en France, entre 1950 et 2009, de quatre écrivains algériens francophones Kamel Daoud, Rachid Boudjedra, Boualem Sansal, Kateb Yacine et une écrivaine Assia Djebar. Cet essai est publié chez Fayard en 2016 sous le titre Je n’ai qu’une langue et ce n’est pas la mienne.
Elle est chercheuse associée au Cerlis (Centre de recherche sur les liens sociaux), laboratoire dépendant de l’Université Paris-Descartes, l’Université Sorbonne-Nouvelle et le CNRS. Elle enseigne à Sciences Po Paris et Reims. Elle a été professeure invitée à l’Université de New York en 2019.
Œuvres littéraires
Nouvelle, En attendant l’Or, n°2, Éditions du Cygne, 2007.
Nuit claire, nuit noire, texte court, Avignon, Les États Civils, 2007.
Courir à Tanger, texte court, Avignon, Les États Civils, 2008.
Zone Cinglée roman, Paris, Éditions Sarbacane, , coll. « eX’prim », 2009, 190 p. (ISBN 978-2-84865-287-0)
L’Ampleur du saccage, roman, Arles, France, Actes Sud, coll. « Domaine français », 2011, 118 p. (ISBN 978-2-7427-9952-7)
À l’origine notre père obscur, roman, Arles, France, Actes Sud, coll. « Domaine français », 2014