Portraits

Christel Heydemann

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Portrait de Christel Heydemann

Christel Heydemann est la première femme à diriger le groupe Orange, l’un des principaux opérateurs télécoms en France et en Afrique. Diplômée de l’Ecole Polytechnique et de l’Ecole des Ponts et Chaussées, elle a débuté sa carrière au Boston Consulting Group avant de rejoindre le secteur des télécommunications chez Alcatel, puis Nokia.

Elle a occupé plusieurs postes de direction, notamment dans les domaines commercial, des ressources humaines et de la transformation.

Christel Heydemann est née à Clamart. Son père est ingénieur centralien et sa mère, normalienne, est professeure d’université. Après des classes préparatoires scientifiques, elle est admise à l’École polytechnique en 1994. Elle poursuit ses études à l’École nationale des ponts et chaussées1, dont elle sort diplômée en 1999.

À 25 ans, elle entre au Boston Consulting Group, où elle passe deux ans.

Elle rejoint ensuite Alcatel, où elle occupe plusieurs fonctions, notamment commerciales (en particulier elle a été responsable des comptes SFR et Orange).

En 2008, elle est nommée directrice commerciale d’Alcatel-Lucent France.

En 2011, elle devient directrice générale des ressources humaines et de la transformation d’Alcatel-Lucent4. Elle met en œuvre le plan de suppression de 5 500 postes.

En 2014, elle rejoint Schneider Electric. Elle s’y occupe d’alliances stratégiques, devient présidente de Schneider Electric France et est nommée au poste de Executive Vice President pour l’Europe en 2021.

Le comité des nominations d’Orange, présidé par Anne-Gabrielle Heilbronner, avait retenu initialement trois candidats, Frank Boulben dirigeant de Verizon, Ramon Fernandez directeur financier d’Orange et Christel Heydemann.

Membre du conseil d’administration d’Orange depuis 2017, elle est nommée le 28 janvier 2022 directrice générale de l’opérateur, avec le soutien de l’Élysée et de Bercy.

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Elle prendra ses fonctions le 4 avril 2022, en remplacement de Stéphane Richard, démissionnaire le 24 novembre 2021, et devient ainsi la première femme à diriger le groupe1. Elle y reçoit un salaire comprenant une part fixe égale à celle de son prédécesseur, soit 950 000€, ainsi qu’une part variable importante liée à l’objectif de faire monter la valeur boursière de l’entreprise.

Avec Catherine MacGregor d’Engie, elles sont les deux seules femmes à la tête d’une entreprise du CAC 40.

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