Rwanda Means the Universe
« Rwanda Means the Universe » : A Native’s Memoir of Blood and Bloodlines, St. Martin’s Press, 2006, 384 p.
Mushikiwabo est une Rwandaise travaillant comme traductrice à Washington lorsqu’elle apprend que la plupart des membres de sa famille, restés au pays, ont été tués dans le cadre d’une conspiration méticuleusement planifiée par l’État. D’abord le choc, puis la réplique, trois mois durant lesquels ses pires craintes se confirment : Le même appareil d’État a dupé des millions de Rwandais pour qu’ils massacrent près d’un million de leurs voisins.
Des années auparavant, son frère Lando lui a écrit une lettre qu’elle n’a jamais reçue jusqu’à présent. Poussée par cette lettre, elle fouille dans leur enfance à la ferme et dans les recoins de la famille, tour à tour sombres, affectueux et humoristiques. Elle cherche des souvenirs perdus, puis leurs racines. Ce qu’elle trouve, c’est cela et plus encore : des indices, des racines, du crime de 1994 qui a tué sa famille. Son récit emmène le lecteur dans un voyage depuis l’époque où le monde et le Rwanda se sont découverts jusqu’à la période coloniale où des idées pseudo-scientifiques sur la race ont mis la nation sur une autoroute en direction du génocide de 1994.
Sept années de collaboration à plein temps entre deux écrivains – et la foi de la famille et des amis – ont permis de réaliser cet ouvrage chargé d’émotion. Rwanda Means the Universe est à la fois une célébration de la vie des disparus et un hommage à leur passé, mais ce n’est pas un hommage confortable. C’est l’expression d’un espoir tenace face au mal moderne.