Salima Mghazli
Bonjour Salima, avant tout, pouvez-vous vous présenter SVP ?
Salima Mghazli, Marocaine d’origine et éternelle enfant du monde.
Je suis née et j’ai grandi à Casablanca et depuis toute petite, j’ai eu une passion pour l’expression sous toutes ses formes et une sensibilité particulière pour la langue française, ma mère étant professeure de Français.
J’adore parler, ceux et celles qui me connaissent le confirmeront…J’adore aussi écrire, partager, échanger et transformer ( je suis très manuelle et j’adore customiser ) !
Ce qui m’anime le plus, c’est de pouvoir donner une nouvelle vie aux choses, une deuxième chance aux personnes…et une énième possibilité aux événements de la vie.
Racontez-nous un peu votre parcours
J’ai obtenu un BAC scientifique malgré mon niveau très moyen en Maths ( pour ne pas dire médiocre) et mon intérêt assez spécial pour des matières telles que les langues, la philosophie, la traduction ou encore les travaux manuels.
Le BAC en poche, j’ai du faire un choix et j’ai opté pour la Faculté de Droit…en Français. Une première année réussie, suivie d’une deuxième année « compliquée » et couronnée d’un échec : et c’était mon premier !
Pour y faire face, j’ai cherché activement des jobs d’étudiants et j’ai réussi à en enchainer pas mal dans l’univers du marketing jusqu’à obtenir un stage longue durée en tant que journaliste dans un magazine. Sa ligne éditoriale était largement marquée par la communication écrite et engagée…et je crois que ça a réveillé en moi cet amour des mots et de l’expression.
Comment est née cette passion pour la COM ?
En fait, ces stages professionnels en parallèle avec mes études m’ont permis d’avoir une expérience apprenante et un argent de poche intéressant, mais pas seulement. J’ai pu découvrir ce qui m’animait vraiment ! J’en ai conclu que je veux faire de la communication mon métier.
Quels sont les moments ou événements qui ont changé votre vie ?
Chaque nouvelle étape dans ma vie a été pour moi un événement marquant qui a changé ma vie : changer d’orientation professionnelle, changer d’entreprise, changer de statut personnel, … devenir maman et enfin découvrir les joies du partage et de la transmission via la formation.
Quels sont vos projets à venir ?
Actuellement, en plus de mon travail habituel en tant que directrice d’agence de communication et de formatrice, je contribue activement au développement de www.thecoplace.com, une place digitale pour trouver et s’inscrire à une formation, une expérience, un événement proposés par des contributeurs : expert.es et organisateurs d’événements.
Ce projet se veut agitateur de l’intelligence collective.
Aussi, je continue à me former à des sujets et thématiques qui m’intéressent pour justement mieux animer et assurer mes formations et apporter une réelle plus-value à mes participants.
Quel est votre conseil pour les femmes qui veulent réussir ?
Ne jamais laisser tomber, travailler pour atteindre son objectif et continuer à apprendre.
C’est valable également pour l’homme, mais on sait tous que c’est souvent plus compliqué pour une majorité de femmes marocaines vu le nombre de responsabilités familiales qui leur incombent, ce qui implique un manque réel de temps.
Que pensez-vous de la situation de la femme au Maroc ?
Elle a clairement beaucoup évolué, mais il y a aussi pas mal de choses à faire encore et à revoir.
Ce qui me tient à cœur est que nous avons encore une large communauté de jeunes filles non scolarisées ou peu scolarisées, alors que l’éducation est souvent la clé vers une évolution personnelle et professionnelle qui impacte l’environnement de la femme : sa grande famille, au travail et au niveau de sa petite famille surtout…et ça donne un autre cachet à toute une société.
Votre avis sur le site ?
Un réel hommage à la femme Marocaine.
Il nous permet de nous découvrir les unes les autres à travers les portraits dressés et les interviews de femmes ordinaires qui, chacune, a une empreinte extraordinaire.
J’ai également apprécié les autres rubriques, à la fois ludiques et instructives, notamment celles « Santé » et « Entrepreneuriat ».
Dernier mot ?
« Humaine »…avant tout !
Entretien réalisé par Aziz HARCHA
Avril 2021