Samira Manar
Lauréate, de l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, Samira Manar est la première femme marocaine à procéder en avril 1995 à une opération d’insémination artificielle sur des ovins au Centre régional d’Insémination Artificielle de Aïn Jemaa (CRIA),
banlieue de Casablanca relevant du ministère de l’Agriculture. Il s’agissait de croiser des brebis de race locale (Timahdit, Moyen-Atlas) avec un bélier géniteur de trace française (Bassin parisien) : le Mérinos précoce. Laquelle race francilienne a été dans le passé à la base de l’amélioration de nombreux cheptels de la péninsule ibérique.
Le croisement du Mérinos Précoce et du Timahdite a donné une race améliorée d’agneau à chaire savoureuse et estimée.
Depuis Madame Samira Manar qui a été formée sous la direction du Docteur Ahmed Ezzahiri qui dirigeait alors le CRIA de Aïn Jemaa, occupe un poste d’inspecteur général au sein du ministère de l’Agriculture et des Pêches Maritimes à Rabat où elle se charge de l’insémination artificielle qui est la « biotechnologie » de reproduction la plus largement utilisée dans le monde.
Docteur Manar, qui a participé à plusieurs séminaires, colloques et stages dans le monde, a fait du transfert des biotechnologies de pointe depuis les pays avancés en la matière vers son pays le Maroc, son vrai cheval de bataille.
Elle s’intéresse également à l’insémination artificielle bovine.