Les femmes d'AfriqueInterviews

Ndeye Khar NDAO

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1- Bonjour, avant tout, pouvez-vous vous présenter, nous raconter votre parcours et vos activités

Bonjour, je suis Ndeye Khar NDAO sénégalaise et mariée. Je suis titulaire d’un Master II en Informatique Option Qualité Logiciel avec la mention Bien à la faculté des Sciences Dhar El Mehraz de l’université Sidi Mouhamed Ben Abdallah de Fès. Après l’obtention de mon baccalauréat S2 (séries scientifiques) au Lycée Seydina Limamou Laye avec la mention Assez Bien, je suis boursière de l’état du Sénégal et du Royaume du Maroc à travers l’AMCI (L’Agence Marocaine de Coopération Internationale) ; je suis allée au Maroc continuer mes études d’abord à la faculté des Sciences de Meknès où j’ai obtenu mon DEUG en Physique et ma Licence en Développement Java/C++ avec la mention Assez Bien. J’ai aussi des certificats sur Oracle et ITIL (management de projet IT) et participé à plusieurs autres formations tel le management du capital humain, le marketing digital, le outsourcing, etc. J’ai eu à occuper plusieurs postes en stage et sous contrat indéterminé comme développeur, chef de projet, chef support, chef de département SI, DGA, DG dans des structures de services et d’ingénierie informatique. Passionnée d’entrepreneuriat et d’écriture, je mène ces activités en parallèle ; avec E’ART qui est un e-commerce de produits artisanaux locaux et d’offre de service de formation au profit des artisans, BPE (Bon Plan Entrepreneuriat et Emploi ) qui est une plateforme de partages de programme, projet, formation, parcours pour ne citer que ceux-là, sur l’entrepreneuriat et l’emploi. J’ai par ailleurs participé à plusieurs programmes et formations en entrepreneuriat.

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2- Et votre vie professionnelle

Je suis développeur de formation mais avec mes expériences de gestion de projet et du capital humain je suis devenue manager toujours dans des entreprises IT, je reste ainsi dans le cœur de mon métier.
J’ai eu à faire des stages au Maroc, à Casablanca et à Rabat plus précisément dans le cadre de ma formation et puis j’ai occupé des postes au Sénégal dans différentes entreprises. Mon quotidien était et est le développement et la maintenance de logiciels, le déploiement, les tests, la formation des clients, le bascule en production, le support, le recueil de besoins, l’élaboration d’offres, la réponse aux appels d’offre, la présentation de produits, les réunions, les expositions dans des salons IT, la gestion de partenariat, etc.
Comme expliqué plus haut je ne suis pas que dans l’IT, je m’investis dans des activités entrepreneuriales et à mes autres heures à l’écriture.

3- Et pourquoi ce secteur d’activité

L’IT est ma formation de base que j’ai choisie pour participer à la transformation et à l’automatisation des métiers. Pour l’entrepreneuriat c’est un moyen de développement économique mais aussi un alternatif à l’emploi qui est un réel problème pour les jeunes. J’ai choisi d’apporter ma main dans le domaine de l’artisanat avec E’ART car ce secteur est laissé en rade dans le numérique et aussi la plupart des artisans ne vivent pas de leur art, alors j’ai décidé de mettre en place un outil pour vendre leur production en ligne et faire bénéficier ainsi à l’artisanat local le profit du commerce digital et renforcer aussi les compétences des artisans par des formations.

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4– Quels sont vos projets à venir ?

Continuer à travailler sur les projets lancés et y intégrer d’autres personnes. Participer à la gestion de grandes firmes qui pourront faire bouger, booster le développement économique local et national.

5- Quels sont les moments ou événements qui ont changé votre vie

Beaucoup d’événements mais celui qui vous dit qu’on attend pas le moment opportun pour se lancer mais c’est à toi de créer ce moment ; cet événement-là crée un changement, ma participation au YALI Dakar en 2017 en est un.

6– Quel est votre conseil pour les femmes qui veulent réussir ?

Croire en soi, le travail acharné, et surtout oser poser le pas. Ne pas penser que ce sont les autres qui doivent faire. D’être actrices et non spectatrices.
« Ñaari looxoy tak seur te moy tak toubaye » (c’est deux mains attachent une pagne et qui attachent un pantalon) dixit l’adage wolof juste pour dire que ce n’est pas une question de femmes ou d’hommes mais d’Hommes.

7- Votre avis sur la situation de la femme au Sénégal

Dans mon pays les femmes sont présentes dans tous les fronts. Elles participent aux initiatives même si nous souhaitons un taux beaucoup plus élevé. Les femmes dans le milieu rural sont très braves et occupent au plus le secteur informel mais restent très organisées dans leur quotidien. Elles ont des systèmes de financement propres et s’entraident, un accompagnement sur la formalisation et le développement de leurs activités seraient la bienvenue sûrement.

8– Votre avis sur le site ?

Je le trouve organisé et pratique. La mise en valeur de l’activité des femmes est à saluer. Permettre aux femmes de parler librement de leurs parcours de façon à inciter d’autres est un exercice à encourager.

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9– Dernier mot ?

Je félicite l’initiative du site et son initiateur. J’encourage ce dernier à continuer de mettre la lumière sur le travail des femmes qui sont un levier incontournable pour le développement.
Je vous remercie pour le choix porté sur ma personne et souhaite que d’autres collaborations s’en suivent.
Merci !
Beaucoup de Baraka sur vous !

Entretien réalisé par Aziz HARCHA
Juillet 2023

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