Randrianarivony Sitrakiniaina Princia
1-Bonjour, avant tout, pouvez-vous vous présenter, nous raconter votre parcours et vos activités
Je m’appelle Randrianarivony Sitrakiniaina Princia, 22 ans. J’ai suivi un cursus en communication médiatique à l’université d’Antananarivo. Actuellement, je suis journaliste dans un organe de presse de la capitale.
2- Et votre vie professionnelle
Depuis 2017, j’ai enchainé des stages dans divers organes de presse. Que ce soit radio, écrite ou télévisé. Ce n’est qu’en 2019 que j’ai commencé à travailler dans l’organe de presse que je suis maintenant. La société commençait tout juste justement à prendre son envol : à constituer une équipe, à mettre en place les programmes, les contenues, la ligne édito, etc… C’était une expérience très enrichissante et j’étais fière d’avoir été parmi la première équipe a démarré le projet. Pour une première expérience vraiment professionnelle, c’était plus que je n’aurais osée rêver. Depuis, j’ai continué à évoluer. J’ai rencontré des gens formidables (des artistes, des activistes, des militants) et appris beaucoup de chose dans plusieurs domaines qui n’ont vraiment rien à avoir avec ce que j’ai étudié. C’est l’avantage d’être journaliste.
3- Et pourquoi ce secteur d’activité
J’ai toujours voulu travailler dans le monde du journalisme. Quand j’étais petite, je voulais être journaliste reporteur de guerre. Dans les films et les séries, j’enviais beaucoup les journalistes aux fronts. Ils risquent leur vie pour informer le monde. Ils font de leur mieux pour raconter la vie des habitants et des victimes,… à décortiquer les faits et le pourquoi du comment.
Plus tard, j’ai pu me familier un peu plus sur les activités du métier, les risques et son but. Je me suis dit « Elle est là ma vocation ».
4– Quels sont vos projets à venir ?
Dans l’immédiat, ou à moyen terme, Je vais d’abord suivre quelques formations de renforcement de capacité autour du journalisme. Je vais également approfondir quelques thématiques qui me tiennent à cœur comme la lutte contre la corruption, la santé sexuelle et reproductive des jeunes et les droits de l’homme.
5- Quels sont les moments ou événements qui ont changé votre vie
Quand j’ai officiellement commencé à travailler comme journaliste. De nature assez timide, le métier de journalisme m’a obligé à sortir de ma zone de confort, d’aller vers les gens, vers des « inconnues ». Dans ce métier, on peut être amené à tendre le micro à des inconnues dans les rues, dans les bureaux, voir des experts et personnalités publique. Quitte à se faire rejeté ou recalé. Néanmoins, quand on arrive à décrocher une exclusivité, un bon suet et un bon reportage, rien n’est plus satisfaisant.
6– Quel est votre conseil pour les femmes qui veulent réussir ?
« Soyez la meilleure version de vous-même… » dans tous les aspects de votre vie. Ayez la foi et persévérez dans tout ce que vous entreprenez.
7- Votre avis sur la situation de la femme
Ces derniers temps, on voit beaucoup de femmes à la tête d’une entreprise. C’est déjà un très grand pas dans la considération des femmes dans le monde des affaires.
8– Votre avis sur le site ?
Je viens tout juste de découvrir le site. Ma première impression ? C’est une très belle initiative. Le fait de mettre en avant le parcours des femmes inspirantes. Des femmes qui pourraient servir de modèle pour les autres et pour les jeunes.
9– Dernier mot ?
Merci de m’avoir invitée. C’était un plaisir.
Je termine par ces quelques mots d’Hillary Clinton : « À toutes les petites filles, ne doutez jamais que vous êtes précieuses et puissantes. Vous êtes dignes de toutes les opportunités dans ce monde, alors poursuivez vos rêves. »